Le Cahier d'Anthony Mouyoungui

Le Cahier d'Anthony Mouyoungui

Mawawa Mâwa-Kiese : ‘’Jacques Loubelo ne doit pas être oublié !’’

Dans ‘’Honneur à Loubleo’’ (‘’Kembela’’ Jacques Loubelo), paru en mars 2014 aux Editions PAARI, Mawawa Mâwa-Kiese rend un hommage poétique à l’artiste disparu il y a une année. Sans relater, en détail, l’immense carrière de l’auteur de ‘’Ntima luaka’’, il explore son univers musical à travers ses thématiques: l’amour, l’unité nationale, la mort et la libération du Congo. Ce livre est le résultat d’un rendez-vous manqué entre les deux hommes !

 

Mawawa Mâwa-Kiese et Jacques Loubelo se sont rencontrés à Brazzaville, en juillet 2013, en marge des travaux du symposium du Fespam et ils devaient se revoir plupart à Paris pour travailler sur un projet commun. Seulement, le destin en a décidé autrement ! Le 25 septembre de la même année, Jacques Loubelo s’est éteint.  ‘’Lorsque j’ai appris la nouvelle, je n’ai pas dormi et d’un trait, j’ai écrit ce livre’’ explique Mawawa Mâwa-Kiese. Ce livre est un cri du cœur et un grand chagrin ‘’afin que cette mémoire d’exception ne soit pas oubliée, son œuvre poétique et musicale a inspiré cet hommage’’ ajoute l’auteur qui est en même temps l’éditeur avec les éditions PAARI !

Cet hommage, à travers l’œuvre du chanteur, est fait en trois parties. Dans la première partie, les hymnes de Loubelo, Mawawa Mâwa-Kiese, à partir des titres, Congo, Mpasi zo, Lisanga na biso, Mutampa et Ntima luaka, nous partage ses émotions ressenties à l’écoute de ces chansons. Ces émotions s’expriment en poèmes, qui sont comme des prolongements des idées de l’artiste. Comme si l’auteur et le chanteur avaient fusionné. Les textes cités sont accompagnés de leur traduction en français pour permettre à un public plus élargi de comprendre la profondeur de l’œuvre de Jacques Loubelo. Il est aussi et surtout l’occasion pour l’auteur de mettre en exergue l’identité Kongo de l’artiste et l’influence de celle-ci dans ses œuvres.

Dans la deuxième, il s’est contenté de traduire quelques titres marquants du répertoire de Jacques Loubelo dont Kongo dia muangana, qu’il considère comme son testament. Enfin dans la troisième partie, une postface, Mawawa Mâwa-Kiese, évoque le côté pédagogue du chanteur. ‘’L’œuvre poétique et musicale de Jacques Loubelo s’inscrit dans un registre binaire assez particulier. A la base réside toujours un drame existentiel qui est mis en exergue. A travers ses chansons, Loubelo n’est pas qu’un simple témoin d’un quelconque fait insolite. Il utilise une démarche dialectique qui éveille la conscience, pour que celle-ci ne demeure pas prisonnière du fait social évoqué et mis en musique. C’est une démarche pédagogique qui consiste à présenter des situations –problèmes, et à en élaborer des solutions’’ souligne l’auteur. Pour monter cet aspect, il prend comme illustration Ntima luaka (qui pour thème l’amour), Lisanga na biso (l’unité nationale), Na wo tsétsa (la mort) et Mpasi zo (la libération du Congo). Ces titres résument clairement les thèmes récurrents dans l’œuvre de Jacques Loubelo.

Il est vrai que 40 pages, semblent bien minces pour bien analyser et décortiquer une si riche carrière mais Mawawa Mâwa-Kiese a le mérite d’avoir ouvert la voie, plongé les jalons pour une étude plus approfondie dans le futur. Ce livre, résultat d’un chagrin, permet au public, une année après la disparition de Jacques Loubelo de le redécouvrir et de l’apprécié davantage. Une reconnaissance posthume pour cet immense artiste qui avait toujours le sentiment de ne pas avoir été reconnu à sa juste valeur.

 


26/09/2014
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Jorus Mabiala : ‘’J’ai réalisé mon rêve !’’

 

La première projection du film ‘’Un conteur congolais à Paris’’ aura lieu le 30 août prochain à 19h30 au Théâtre du conte de France dans le cadre de Esprit Mbongui  2014, du 29 au 31 août 2014 à Marseille.

 

Réalisé par Sylvain Trousselle, ce film consacré au conteur Jorus Mabiala a été tourné lorsque l'artiste était à l'affiche au Musée Dapper avec le spectacle Moussi Moussi  en 2013. Pendant les 96 minutes que dure le film, le conteur est non seulement sur scène mais aussi dans les rues de la Capitale française. A pieds ou en vélib, de la Place de la Concorde aux Champs-Elysées en passant par la Seine et la Tour Eiffel, l'artiste parle de tout : sa carrière, sa famille et de la condition d’artiste africain en France. ‘’On dit dans le milieu que l'occident et le cimetière des artistes africains, ceux qui vivent en France ne sont connus que des  occidentaux pas de la diaspora et encore moins sur le continent’’ explique-t-il ! Drôle et grave, il utilise tout son registre pour rendre la balade agréable.

Il rend hommage à Tâ Benoît, son père récemment disparu, et parle aussi d’Africa Graffitis. Une aventure commencée il y a 19 ans, avec Nestor, le grand-frère, et qui dure encore ; ‘’je ne suis pas sûr si le projet a marché. J’ai une vision, je la suis mais Africa graffitis est fait de gens qui sont venus à ma rencontre ...Et m’ont fourgué ce fardeau ! Mon rêve est devenu réalité mais pour celui d’Africa Graffitis, je ne sais pas !’’ajoute Jorus. Il croit en la force du conte et rien d’autre d’où sa fidélité inconditionnelle à Retour au Mbongui. ‘’Je continue parce que c’est un outil important pour le conte. Le plus important c’est le conte pas les hommes !’’

En effet, le conteur ne croit pas à une prise de conscience collective pour trouver les solutions aux problèmes rencontrés par les artistes aussi bien au Congo qu’en France. ‘’ Je suis convaincu que la prise de conscience collective n’est  pas possible, il faut plus rester sur la prise de conscience individuelle. Cela peut paraître pour du pessimisme mais je suis optimiste. Je crois en la force de l’homme, un homme consciencieux. Je ne crois pas au groupe. Le groupe est toujours autour de la vision du leader!’’

Ainsi, il propose une piste de solution sur trois volets-information, formation et rappel. ‘’Il faut passer à l'écrit, même si on revendique l’oralité. Ne pas avoir honte de nos coutumes, rites et langues ; parler de nos origines à nos enfants par le conte. Les enfants d’origine africaine qui vivent en France et ceux restés au pays  doivent connaître leur histoire. Ils sont notre avenir’’ conclu le conteur.

Rendez-vous dans la cité phocéenne le 30 août pour voir ce film de Sylvain Trousselle déjà réalisateur de ‘’Retour à Brazzaville’’.

 

 

 

 


21/08/2014
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Dans le bus!

Le bus est l'endroit idéal pour connaître la température de Pointe-Noire et partant, celle des ponténégrins. A l'arrêt de bus, on croise des individus au profil divers : intello, manuel, commerçants, élèves, étudiants, sans emploi, brigands. Chacun attend le bus pour une raison qui lui est propre, on l'attend avec impatience sous le soleil et sous la pluie; dès qu'il est là, on se bat pour entrer tant pis pour les habits propres et bien repassés sauf pendant les heures creuses! Une fois à l’intérieur, Certaines langues se délient, certains esprits s'échauffent. Les anecdotes les plus incroyables font surface et commencent toujours par: ''Dans mon quartier,...''''Dans le quartier de mon frère,...'' ou ''Une femme ou un homme,...''! La plupart de ces histoires ne sont qu'à dormir debout ou assis plutôt! Une fois descendu du bus, elles sont vites oubliées.

Dans le bus, les ponténégrins sont libres, ils donnent leurs opinions et se montrent très critiques sur les actions du gouvernement et celles de la Mairie alors qu'ils seraient incapables de le faire à la radio ou à la télé. Si au cours de son trajet, le bus passe devant un chantier municipal, ''voie barrée pour travaux''certains s’érigent en expert, ‘’A leur place, j’aurais fait si au lieu de ça’’, ‘’pourquoi ont-ils attendus la saison des pluies pour lancer les travaux ?’’ peut-on entendre. 

Des amitiés et des amours naissent parfois dans un bus. Tout dépend de la capacité qu'on a de tirer profit de certaines proximités. Plus le trajet est long, Patra-Port (ligne 1), Voungou-Base Agip (ligne 4) ou Mongo Kamba-Port (ligne 3) par exemple, plus on a la chance ou la malchance d'entendre des discussions passionnées sur tout et sur fond de brouhaha car tout le monde parle au même moment. Ces discussions peuvent être, au hasard des voyageurs, intelligentes, marrantes mystiques ou carrément stupides. Et ces histoires sans intérêts rendent le trajet supportable en temps de chaleur car le bus de Ponton la Belle n'est pas climatisé. On transpire à grosses gouttes à l'intérieur! En temps de pluie, il arrive qu'on se mouille quand il n'a pas toutes ses vitre, on appréhende aussi de descendre et de se retrouver sans abris!

Le bus pour certains c’est aussi l’endroit par excellence pour débiter les âneries les plus incroyables. Les sans-gênes de N'dji-N'dji aiment terriblement le bus et la ville en compte beaucoup. Le matin et le soir, ils prennent d’assaut le bus, profitant du moindre prétexte pour commencer leur show. Le sexe est leur sujet favori et gare à celui qui est accompagné de sa mère, sa sœur ou tout membre féminin de sa famille, il devra endurer en silence! Demander à quelqu'un de se taire dans un bus c'est comme mettre de l'huile sur le feu. Ils sont aussi têtus que le chauffeur et le receveur, appelés familièrement tsofa ou mupila pour le premier et mu contra pour le second. Quand ils mettent de la musique à des décibels dignes d'une boîte de nuit ou d'un nganda, on a beau contester et simplement demander de baisser le niveau sonore, ils ne prennent même pas la peine de répondre!  

Ce mépris pour les clients s'exprime aussi dans la vitesse parfois excessive avec laquelle roule le bus, slalomant entre les véhicules et les trous. La course au profit pousse les chauffeurs à transformer les voies bosselées en circuit de course automobile! Lorsque la chance est au rendez vous, on s'en sort sans problème mais si elle n'est pas là cela se termine tragiquement pour certains!

Dans le bus, le client n'est pas roi! C'est le contrôleur qui est tout puissant! Il décide de l’itinéraire qu'il peut changer au gré de ses envies. En plein trajet, il peut demander au chauffeur de changer de circuit et faire descendre les clients! Il est aussi le chef d'orchestre des demi terrains, transformant l’itinéraire habituel en une course morcelée et chaque morceau devenant une course que le client devait s'acquitter. Une course de 150 FCFA est ainsi multipliée par 2, 3 ou 4 au grand dam des clients et sous les yeux complices des forces de l'ordre!

Et que dire de ceux qui, très tôt le matin, prennent le bus sans être passés à la douche ? Il n'est pas bon d'être assis à côté de ce genre de voyageurs. Il arrive aussi que le chauffeur et le contrôle soient dans le même cas! L'atmosphère est polluée et le voyage devient un supplice. 

Peu confortable, le bus ponténégrin est pourtant un moyen transport incontournable pour des milliers d’individus qui ne peuvent pas se permettent des courses en taxi. Il dessert presque tous les quartiers à un prix abordable!

Il y a de l’ambiance dans le bus. 

vous de savoir quoi faire de tout ce que vous entendrez : rire, s’indigner, oublier, transmettre…  

Terminus, tout le monde descend !


15/08/2014
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Je suis un footballeur de canapé!

J'ai attendu ce moment avec impatience, je me suis préparé: j'ai acheté le maillot de mon équipe préférée et de la documentation nécessaire. J'ai revu les matches des éditions passées sur Youtube. Avant internet, je me contentais des vieux numéros de FF ou Onze-Mondial. Tous les quatre ans, c'est le même rituel, la même ambiance. Je me sens concerné, je m'implique et je ressens de la pression. Comme les joueurs, je porte un maillot; contrairement à eux, je ne suis pas obligé d'avoir un short, je n'ai pas de bas ni de chaussures appropriées. Je suis le plus souvent pieds nus, les jambes posées sur la table basse, une canette de bière ou un verre de vin et mon téléphone à portée de main! Ma pelouse c'est mon salon, mes coéquipiers et adversaires sont mes amis, mes frères ou mes voisins. Des fois, je suis seul mais tout aussi bruyant! Je suis devant ma télé et je vibre comme si j'étais sur l'aire de jeu. Je crie, je grogne, je rouspète, je critique, je transpire, j'ai un avis sur tout, je refais les actions, je conteste les choix des entraîneurs et ceux des arbitres. Je n'ai pas joué au football ou un peu dans mon adolescence mais je me considère comme un ''spécialiste'. A chaque match, je me déconnecte de ma réalité, je suis sur une autre planète, je ne pense à rien d'autre, je suis incapable de m’intéresser à autre chose! Ce n'est que le foot, le foot et le foot!
Je suis celui qu'Annie-Flore Batchiellilys appelle le ''footballeur de canapé''.
Je ne suis pas le seul, à travers le monde, à jouer chaque match bien assis dans mon canapé. Nous sommes plus nombreux que les joueurs qui mouillent le maillot, dribblent, taclent, marquent des buts, trichent et se font expulsés au mondial. Ils ne sont que 736 alors que nous sommes plus d'un milliard. Mais notre joie ou tristesse dépendent d'eux. C'est leurs exploits et ratés qui alimentent nos conversations à la maison, dans les rues, dans les bars, dans les bus,...Partout où se retrouvent les passionnés du ballon rond!
C'est eux les vrais acteurs, nous ne sommes que de simples spectateurs. Seulement, nous sommes heureux lorsqu'ils gagnent et malheureux lorsqu'ils perdent. Au gré de leurs prestations, ils passent du statut de héros à celui de victime, de coupable.
Nous sommes des éternels insatisfaits, nous voulons toujours plus, nous oublions qu'ils ne sont que des êtres humains normaux, nous manquons d'indulgence à leurs égards!

Alors que le meilleur comportement consisterait à leur dire merci pour ces instants magiques qu'ils nous procurent. Merci de nous sortir du train-train quotidien! 


16/06/2014
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Feux de Brazza : le retour après quatre ans de silence !

Initialement prévue en 2012 et reportée à cause des explosions de M’Pila, la 5e édition de Feux de Brazza se déroulera du 2 au 8 août prochain à M’Filou, 7e arrondissement de la Capitale, sur le thème ''L’instrument de musique africain et son rôle dans la musique mondiale''. C’est dans ce cadre que Gervais Hugues Ondaye, directeur de l’événement, séjourne en Europe à la rencontre des partenaires intéressés par une participation dans le Festival international et populaire des musiques traditionnelles. Il a pris le temps non seulement de parler de cette édition mais aussi de sa vision de la culture.

20140303_151459.jpg                                    Gervais Hugues Ondaye (à g).

 

C’est dans un café à gare du nord que l'on s'est retrouvés, le directeur de Feux de Brazza venant de recevoir la seconde partie d’un don de matériels divers offert par Lauryathe Bikouta-Sauget, présidente du tuSeo, le Festival International du rire. ''Je ne peux pas traduire l’émotion qui m’étreint, c’est une surprise à la quelle je ne m’attendais pas. Je crois qu’elle vient de poser un acte qui restera à jamais dans les annales de notre festival. Il n’y a pas plus grand mot  pour moi, directeur, tout le personnel et les bénévoles qui travaillent avec moi aux ‘’Feux de Brazza’’, que Merci !''

La joie de recevoir a cédé la place à la satisfaction du devoir accompli. Gervais Hugues est satisfait de sa tournée européenne, il a pu obtenir, grâce au concours du Conseil International de la Musique, le financement par l’UE de la formation des directeurs de festivals et managers de musique. Cette formation aura lieu à Brazzaville en marge du festival. ''Nous avons aussi obtenu de l’UE l’envoi à Brazzaville quinze étudiants de quinze universités européennes pour participer à un stage pratique sur le festival et formés le personnels de Feux de Brazza'' explique t-il.

Ouverte aux congolais et à l’ensemble des africains, cette formation entre dans le cadre du programme de développement musical en Afrique qui  se tiendra dans trois pays (Cameroun, Congo et Tanzanie). Le premier module de la formation s’est tenu en Tanzanie et le deuxième aura lieu à Brazzaville en août prochain.

Les thèmes de la formation s’articulent autour du Management des institutions culturelles, la gestion d’une carrière artistique internationale et la professionnalisation des festivals. ''Nous avons proposé cela en ayant constaté qu’en Afrique, il y a beaucoup d’autodidactes qui évoluent dans le secteur culturel, il va falloir leur apporter une formation locale et le perfectionnement fera que demain, ils arriveront à diversifie et à s’autofinancer'' ajoute le directeur. Il est prévu également un atelier d’initiation pour enfants de 8 à 15 ans qui regroupera près d’une vingtaine d’enfants de la sous région. Cet atelier, qui bénéficiera du soutien du Conseil africain de la musique, permettra aux enfants de pouvoir s’habituer à certains instruments africains. Cet atelier est en relation avec le thème de cette édition. En effet, le festival s’est donné comme mission de recenser et d’identifier les instruments africains, une façon de rendre hommage aux créateurs anonymes de la sanza, du balafon ou la kora. Même si l’objectif à long n’est pas de créer un musée, ''si les gens étaient dans les dispositions de travailler en approche systématique, le travail que nous faisons est de renforcer le Musée panafricain de musique parce que le Fespam a déjà un musée à Brazzaville. L’objectif pour nous est de travailler pour mais est-ce que le Fespam lui-même capable de distribuer les rôles ? C’est une autre paire de manche. Mais, nous travaillons dans ce sens pour aider à collectionner les pièces pour le Musée panafricain de musique'' poursuit Gervais Hugues Ondaye.

Lancé en mai 2005, Feux de Brazza est devenu, selon son directeur, ''une grande, grande, grande et grosse entreprise, ce sont des centaines de festivaliers qui viennent du monde entier’’ avec pour principale mission ‘’de faire en sorte que les danses, les chants, tous ces outils traditionnels soient transformés en outils didactiques pour intégrer le système scolaire, parascolaire et universitaire parce que nous devons étudier cette musique dans les écoles et dans les universités''.

Il a grandi malgré l’environnent congolais peu propice à l’épanouissement des activités culturelles en tout genre. ''Nous aurions aimé que le gouvernement, dans son rôle d’accompagnement, assiste financièrement tous les événements culturels du Congo pas seulement Feux de Brazza. Mais, ça ne vient pas encore ! Nous pensons qu’à travers  les testes d’application de la Loi d’orientation culturelle 2010 que le gouvernement puisse mettre un peu d’argent à la disposition des porteurs de concepts'' déplore t-il !

Ce sentiment dépit n’a pas duré longtemps sur son visage son sourire est vite réapparu et ses yeux ont brillé quant il a fallu abordé sa réélection au bureau exécutif du Conseil International de la Musique en novembre dernier à Brisbane en Australie pour un dernier mandat de deux ans. ''Je me suis retrouvé seul devant le monde et j’ai été réélu ! C’est un motif de fierté et de satisfaction. Je crois que je vais continuer à travailler et faire en sorte que la voix de l’Afrique soit toujours entendue en bien mais pas toujours l’Afrique qui pleure et misérable. L’Afrique des slogans est passée !'' conclu Gervais Hugues Ondaye.


06/03/2014
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